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Aujourd’hui, de nombreux foyers décident de s’équiper d’une micro-station d’épuration individuelle. Ce dispositif est indispensable pour le prétraitement et le traitement des eaux usées domestiques. Par ailleurs, il assure un retour sur investissement intéressant de par sa longévité. Voici ce qui est à savoir sur l’achat de ce matériel.
Avantages et inconvénients d’une micro-station
Le grand intérêt d’une micro station d’épuration individuelle réside dans son côté écologique. En effet, le traitement des eaux usées par ce système ne nécessite aucun produit chimique.
Son fonctionnement peut se faire par un procédé à culture fixée. Dans ce cas, le traitement repose sur une dégradation par les bactéries fixées sur des supports. Avec les modèles à culture libre, l’épuration se fera suivant le principe de la dégradation des bactéries. Plus récentes, les micro-stations à culture libre type à réacteur biologique séquentiel (SBR) sont pourtant coûteuses.
L’autre intérêt de ce dispositif réside dans sa capacité à traiter efficacement les eaux collectées. Après traitement, l’eau rejetée est en effet propre jusqu’à 99%. Cela permet de garantir la préservation de la nappe phréatique. Evidemment, il ne faut pas oublier la facilité d’installation et d’entretien des micro-stations.
Toutefois, ce matériel ne peut pas être utilisé dans une résidence secondaire. Cette restriction résulte du fait qu’il doit fonctionner continuellement. Le prix peut aussi constituer un frein à l’acquisition de ce dispositif. Cependant, cet investissement est très vite rentabilisé avec un modèle fiable et robuste.
Quid de la consommation électrique
La consommation électrique des micro-stations d’épuration individuelle est souvent à l’origine de spéculation. Certains redoutent que ces appareils soient voraces en électricité. Cela aura pour conséquence évidente d’augmenter la facture.
Alors, il faut comprendre le fonctionnement de ce dispositif pour en finir avec les idées reçues. Certes, une micro station d’épuration individuelle fonctionne de manière continue. Cependant, elle n’est pas aussi énergivore comme certains le veulent. En fait, sa consommation varie en fonction du modèle et de la marque. Gardez aussi en tête qu’un appareil en mauvais état va consommer plus qu’un autre bien entretenu.
En général, la consommation annuelle de ce matériel tourne autour de 30 Kwh par EH. Cela correspond à environ 5 euros par EH chaque année. Avec certains modèles récents, la consommation électrique ne dépasse pas les 3 euros par mois.
Par ailleurs, la longévité des micro-stations compense également l’investissement initial. En effet, un appareil bien entretenu peut durer jusqu’à 25 ans. Par conséquent, un entretien régulier est vivement conseillé avec ce dispositif. Pour vous simplifier la vie, n’hésitez pas à prendre un contrat d’entretien auprès du fournisseur de l’appareil.
Zoom sur les règlementations en vigueur
Pour garantir leur efficacité, les micro-stations sont contrôlées de deux façons. D’abord, les modèles proposés devraient avoir un numéro d’agrément national. C’est une obligation imposée par l’article 8 du l’arrêté datant du 7 septembre 2009. Ensuite, ils doivent obligatoirement disposer d’un marquage européen CE-12 566-3. Ces deux éléments doivent attirer votre attention lors de l’acquisition d’une micro station d’épuration individuelle.
Selon l’article 1792-2 du Code civil, l’installation des micro-stations est assimilée à des ouvrages. Dans ce cas, elle doit faire l’objet d’une réception des travaux. Cela permet d’établir la date de déclenchement de la responsabilité civile des constructeurs. En principe, ce délai est d’environ 10 ans.
Toutes ces règlementations rappellent encore une fois l’importance de choisir des micro-stations d’épuration de qualité. Pour l’acquisition du matériel, il vaut mieux alors se tourner vers un distributeur en mesure de garantir la solidité et l’étanchéité de ses produits.